Le Marathon du Vercors revient en 2026

Marathon du Vercors : la route en altitude au cœur du Parc naturel

Annoncé comme le premier marathon sur route en Europe à plus de 1000 m d’altitude, le Marathon du Vercors s’inscrit dans l’écrin du Parc naturel régional du Vercors, sur le plateau des Quatre Montagnes. Après une première édition saluée en 2025, l’événement revient les 26, 27 et 28 juin 2026 avec une programmation estivale qui mêle performance sportive et immersion paysagère. Loin de la chaleur urbaine, les participants courent en moyenne montagne parmi les épicéas, hêtres et clairières, sur des routes ouvertes à la contemplation et à l’effort régulier.

Le cadre géographique place la course à proximité immédiate des grandes villes alpines : à environ 30 km de Grenoble, 65 km de Valence et 145 km de Lyon. Sur l’asphalte, la respiration du plateau se fait sentir : air plus frais, altitudes aux alentours de 1000 à 1200 m et vues sur les crêtes. Villages traversés, forêts et gorges structurent un parcours routier qui assume une identité montagnarde, tout en restant accessible aux coureurs de marathon habitués aux profils vallonnés.

Parcours du marathon sur route : profil, dénivelé et points clés

Le Marathon du Vercors propose un tracé 100 % routier, parfois complété par des sections de piste, dans un cadre entièrement naturel. Le départ et l’arrivée se tiennent à Villard-de-Lans, avec une boucle qui relie Lans-en-Vercors et Autrans-Méaudre par les itinéraires pittoresques du plateau. L’épreuve affiche un dénivelé positif annoncé d’environ 550 m, un chiffre qui place la course dans la catégorie des marathons « vallonnés » : de quoi dynamiser l’allure, sans basculer dans les profils typés trail.

Le point d’orgue du tracé est le col de la Croix Perrin, à 1218 m d’altitude, entre Autrans et Lans. La montée est régulière : environ 5,4 km pour 216 m de dénivelé positif, avec une pente moyenne proche de 4 %. Dans la gestion d’effort, cette ascension appelle un dosage précis : réduire légèrement la cadence, conserver une foulée souple, et utiliser la descente suivante pour retrouver l’allure cible sans excès d’enthousiasme. Les sections en balcon, les passages forestiers et l’alternance de plateaux ouverts composent un relief « cassant » par moments, mais lisible pour qui sait courir en économie.

Le décor accompagne la performance : gorges, clairières, villages alpins et longues lignes droites silencieuses où la concentration se fait plus forte. Avec l’altitude modérée du plateau, la ventilation naturelle et l’absence de pollution, la course gagne en confort physiologique. Les ravitaillements valorisent l’identité locale avec une touche gastronomique, tout en respectant les standards d’une épreuve sur route. L’ambiance reste conviviale, portée par l’implication des collectivités et des acteurs locaux.

20 km du Marathon du Vercors : rythme, altitude et panoramas

Le 20 km du Marathon du Vercors vise les coureurs en quête d’un effort soutenu mais plus court que le marathon. Le format annonce environ 220 m de dénivelé positif et un départ en début de soirée depuis Villard-de-Lans. La boucle file vers Lans-en-Vercors, avec un aller sur la Via Vercors puis un retour par la « vieille route de Villard », typique du plateau : paysage bucolique, revêtement roulant, mais micro-reliefs et faux-plats qui sollicitent les jambes. L’altitude, modérée mais réelle, adoucit souvent la température en fin de journée, ce qui facilite les allures soutenues.

Ce 20 km s’adresse autant aux routiers confirmés qu’aux traileurs désireux de travailler la vitesse. Son intérêt réside dans l’équilibre entre décors panoramiques, segments où l’on peut dérouler et portions plus techniques sur route vallonnée. Les coureurs y trouvent de quoi préparer un semi-marathon automnal ou un marathon estival, en profitant d’un balisage clair et de profils accessibles.

10 km du Vercors : vitesse, gestion et ambiance

Le 10 km du Marathon du Vercors propose un départ en milieu d’après-midi depuis Villard-de-Lans. Le profil, rapide mais « cassant », totalise environ 150 m de dénivelé positif. La première partie sur la Via Vercors favorise les appuis toniques, tandis que le retour par la « vieille route » introduit de petites bosses qui font la différence. Les coureurs à la recherche d’un chrono profitent des segments roulants pour imprimer le rythme, à condition de garder une marge d’allure pour la seconde moitié.

La distance courte ouvre largement la participation aux néophytes, aux accompagnateurs et à celles et ceux qui souhaitent un double objectif « plaisir + performance ». Dans les villages, l’ambiance demeure au rendez-vous, avec ce mélange de fête de pays et de culture sportive propre au Vercors.

Randonnée commentée : patrimoine, géologie et biodiversité

En parallèle des formats course, la randonnée au départ de Corrençon-en-Vercors propose une immersion dans les paysages et l’histoire du massif. Des guides accompagnent la sortie pour évoquer la géologie, la mémoire locale et la biodiversité. Le tracé rejoint Villard-de-Lans, pour une arrivée partagée avec les coureurs. Les éléments précis de parcours et de kilométrage sont annoncés comme à venir, mais l’esprit est posé : une rando sportive accessible, idéale pour l’accompagnement, la récupération active ou le plaisir de marcher en moyenne montagne.

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S’entraîner pour un marathon routier en moyenne montagne

C’est l’une des singularités du Marathon du Vercors : un marathon sur route à altitude modérée. À ces altitudes, l’impact sur la performance existe mais reste mesuré pour la plupart des coureurs. Le paramètre principal n’est pas tant l’hypoxie que l’addition de dénivelé et de faux-plats montants. Conseils d’entraînement : intégrer régulièrement des sorties d’allure marathon sur terrain vallonné, travailler la force spécifique en côte et le relâchement en descente, et prévoir des enchaînements de bosses pour simuler l’effort du col de la Croix Perrin.

La clé se joue dans la gestion d’allure. Sur ce type de parcours, viser une vitesse constante au kilomètre s’avère moins pertinent que de raisonner en intensité perçue. Réduire légèrement l’effort en montée, maintenir la technique en descente, et exploiter les sections roulantes pour retrouver l’allure cible. Un cycle de préparation peut inclure des sorties longues « progressive run » et des blocs avec enchaînement de côtes de 3 à 8 minutes, afin de renforcer l’économie de course.

Météo, équipement et gestion de course en Vercors

Fin juin en moyenne montagne, la météo peut alterner entre chaleur douce et épisodes orageux. S’équiper en conséquence reste la meilleure assurance : textiles respirants, protection solaire, casquette, lunettes et, si besoin, une couche légère contre le vent. Des chaussures de route restent adaptées, avec un amorti suffisant pour les descentes et une semelle offrant de la tenue sur bitume parfois granuleux et sections de piste. Sur les formats du soir, anticiper l’hydratation en amont de l’effort et veiller au refroidissement post-course.

La nutrition suit les bonnes pratiques d’un marathon vallonné : un apport glucidique régulier, calibré selon le temps d’effort, et un plan d’hydratation ajusté aux conditions du jour. Le Vercors offre une ventilation naturelle, mais la radiation solaire sur les plateaux peut surprendre : penser à une application solaire en amont, et à une gestion thermique lucide dans les portions exposées.

Accès au plateau, déplacements et repères géographiques

Le Marathon du Vercors s’articule autour de Villard-de-Lans, Lans-en-Vercors, Autrans-Méaudre et Corrençon-en-Vercors. L’accès routier depuis Grenoble se fait par la moyenne montagne, avec des temps de trajet généralement courts en dehors des pics de fréquentation. Les distances de référence sont d’environ 30 km depuis Grenoble, 65 km depuis Valence et 145 km depuis Lyon. Sur place, la circulation entre villages emprunte des routes touristiques qui font aussi partie du charme du parcours.

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Pour les coureurs, arriver tôt limite le stress logistique et facilite le stationnement. Les informations pratiques sur les dossards, parkings, horaires définitifs et modalités spécifiques (navettes éventuelles, fermetures temporaires de routes) sont à consulter auprès de l’organisation. Le plateau se prêtant bien à la mobilité douce, combiner covoiturage, marche d’approche et déplacements courts peut améliorer l’expérience globale du week-end.

Pourquoi le Marathon du Vercors séduit routiers et traileurs

Le Marathon du Vercors occupe une place singulière dans le calendrier : c’est un marathon sur route au cœur d’un massif emblématique de moyenne montagne. Le dénivelé positif annoncé autour de 550 m apporte la dose d’exigence qui relance la foulée, sans gommer l’esprit « route ». Les traileurs y trouvent l’occasion de travailler la vitesse et l’économie biomécanique, tandis que les routiers y voient une épreuve à profil varié, propice à un chrono maîtrisé si la préparation a intégré le vallonné.

Le 20 km et le 10 km complètent l’offre en permettant aux accompagnateurs et aux coureurs en progression de s’aligner sur des distances courtes, tout en goûtant l’identité paysagère du plateau. Quant à la randonnée, elle ouvre le week-end à d’autres usages de la montagne, culturels et contemplatifs, sans renoncer au mouvement.

L’essentiel à retenir pour 2026

Le Marathon du Vercors revient du 26 au 28 juin 2026 avec un marathon routier en altitude, un 20 km et un 10 km à profils vallonnés, et une randonnée commentée. Le parcours relie Villard-de-Lans, Lans-en-Vercors et Autrans-Méaudre, avec le col de la Croix Perrin en point stratégique. Dénivelé annoncé autour de 550 m pour le marathon, 220 m pour le 20 km, et environ 150 m pour le 10 km : de quoi chercher la performance tout en respectant le relief. Les coureurs bénéficient d’un air plus frais et d’une immersion paysagère, à la condition d’une gestion d’allure adaptée. En somme, le Marathon du Vercors conjugue route, altitude modérée et culture de montagne, au service d’un week-end sportif et convivial.

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